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Place Geneva
Conclusion 06/03/1948
Ratification 01/05/1961
Entry into force 01/05/1961

Observation

Convention portant création de l’Organisation Maritime Internationale (OMI)

Génève le 06 mars 1948.

Les états parties à la présente convention décident de créer l’Organisation maritime internationale (ci-après dénommée «Organisation»)

 

PREMIÈRE PARTIE - BUTS DE L’ORGANISATION

Art. 1 Les buts de l’Organisation sont:

  1. d’instituer un système de collaboration entre les gouvernements dans le domaine de la réglementation et des usages gouvernementaux ayant trait aux questions techniques de toutes sortes qui intéressent la navigation commerciale internationale, d’encourager et de faciliter l’adoption générale de normes aussi élevées que possible en ce qui concerne la sécurité maritime, l’efficacité de la navigation, la prévention de la pollution des mers par les navires et la lutte contre cette pollution et de traiter des questions administratives et juridiques liées aux objectifs énoncés dans le présent article;
  2. d’encourager l’abandon des mesures discriminatoires et des restrictions non indispensables appliquées par les Gouvernements à la navigation commerciale internationale, en vue de mettre les ressources des services maritimes à la disposition du commerce mondial sans discrimination; l’aide et l’encouragement donnés par un Gouvernement en vue du développement de sa marine marchande nationale et pour des fins de sécurité ne constituent pas eux-mêmes une discrimination, à condition que cette aide et ces encouragements ne soient pas fondés sur des mesures conçues en vue de restreindre la liberté, pour les navires de tous pavillons, de participer au commerce international ;
  3. d’examiner conformément à la Partie II les questions relatives aux pratiques restrictives déloyales d’entreprises de navigation maritime ;
  4. d’examiner toutes questions relatives à la navigation maritime et à ses effets sur le milieu marin dont elle pourra être saisie par tout organisme ou toute institution spécialisée des Nations Unies;
  5. de permettre l’échange de renseignements entre Gouvernements sur les questions étudiées par l’Organisation.

 

PARTIE II - FONCTIONS

Art. 2 Pour atteindre les buts exposés à la première partie, l’Organisation:

  1. sous réserve des dispositions de l’art. 3, examine les questions figurant aux al. a), b) et c) de l’art. 1 que pourront lui soumettre tout Membre, tout organisme, toute institution spécialisée des Nations Unies ou toute autre organisation intergouvernementale, ainsi que les questions qui lui seront soumises aux termes de l’al. d) de l’article premier et fait des recommandations à leur sujet;
  2. élabore des projets de convention, d’accords et d’autres instruments appropriés, les recommande aux gouvernements et aux organisations intergouvernementales et convoque les conférences qu’elle juge nécessaires;
  3. institue un système de consultations entre les Membres et d’échange de renseignements entre les gouvernements;
  4. s’acquitte des fonctions découlant des al. a), b) et c) du présent article, notamment de celles qui lui sont assignées aux termes ou en vertu d’instruments internationaux relatifs à des questions maritimes et aux effets de la navigation maritime sur le milieu marin;
  5. facilite selon que de besoin, et en conformité des dispositions de la partie X, la coopération technique dans le cadre des attributions de l’Organisation.

Art. 3 - Pour les questions qu’elle estime susceptibles de règlement par les méthodes commerciales habituelles en matière de transports maritimes internationaux, l’Organisation recommande ce mode de règlement. Si elle est d’avis qu’une question concernant les pratiques restrictives déloyales des entreprises de navigation maritime n’est pas susceptible de règlement par les méthodes commerciales habituelles en matière de transports maritimes internationaux ou si, à l’épreuve, il n’a pas été possible de la résoudre par ces méthodes, l’Organisation, sous réserve que la question ait d’abord fait l’objet de négociations directes entre les membres intéressés, examine la question, à la demande de l’un d’entre eux.

 

PARTIE III  - MEMBRES

Art. 4 - Tous les Etats peuvent devenir membres de l’Organisation aux conditions prévues à la Partie III.

Art. 5 - Les Membres des Nations Unies peuvent devenir membres de l’Organisation en adhérant à la Convention conformément aux dispositions de l’art. 71.

Art. 6 - Les Etats non membres des Nations Unies qui ont été invités à envoyer des représentants à la Conférence maritime des Nations Unies convoquée à Genève le 19 février 1948 peuvent devenir membres en adhérant à la Convention conformément aux dispositions de l’art. 71.

Art. 7 - Tout Etat qui n’a pas qualité pour devenir membre en vertu de l’art. 5 ou de l’art. 6 peut demander, par l’intermédiaire du Secrétaire général de l’Organisation, à devenir membre; il sera admis comme membre quand il aura adhéré à la Convention conformément aux dispositions de l’art. 71, à condition que, sur la recommandation du Conseil, sa demande d’admission ait été agréée par les deux tiers des membres de l’Organisation autres que les membres associés.

Art. 8 - Tout territoire ou groupe de territoires auquel la Convention a été rendue applicable, en vertu de l’art. 72, par le Membre qui assure ses relations internationales ou par les Nations Unies, peut devenir membre associé de l’Organisation par notification écrite donnée au Secrétaire général de l’Organisation par notification écrite donnée au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies par le membre responsable, ou, le cas échéant, par l’Organisation des Nations Unies.

Art. 9 - Un Membre associé a les droits et obligations reconnus à tout Membre par la Convention. Il ne peut toutefois ni prendre part au vote du Conseil, ni faire partie de cet organe. Sous cette réserve, le mot «Membre», dans la présente Convention, est considéré, sauf indication contraire du contexte, comme désignant également les Membres associés.

Art. 10 - Aucun Etat ou territoire ne peut devenir ou rester membre de l’Organisation contrairement à une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies.

 

PARTIE IV - ORGANES

Art. 11 - L’Organisation comprend une Assemblée, un Conseil, un Comité de la sécurité maritime, un Comité juridique, un Comité de la protection du milieu marin, un Comité de la coopération technique et tels organes subsidiaires que l’Organisation estimerait à tout moment nécessaire de créer, ainsi qu’un Secrétariat.

 

PARTIE V - L’ASSEMBLÉE

Art. 12 - L’Assemblée se compose de tous les membres.

Art. 13 - L’Assemblée se réunit en session ordinaire une fois par période de deux ans. Une session extraordinaire devra être tenue, après un préavis de soixante jours, chaque fois qu’un tiers des membres en aura notifié la demande au Secrétaire général, ou à un moment quelconque si le Conseil l’estime nécessaire, après un préavis de soixante jours également.

Art. 14 - La majorité des membres autres que les membres associés est requise pour constituer le quorum, lors des réunions de l’Assemblée

Art. 15 - Les fonctions de l’Assemblée sont les suivantes:

  1. élire à chaque session ordinaire parmi ses Membres autres que les Membres associés un président et deux vice-présidents qui resteront en fonction jusqu’à la session ordinaire suivante;
  2. établir son règlement intérieur, sauf dispositions contraires de la Convention;
  3. établir, si elle le juge nécessaire, tous organes subsidiaires temporaires ou, sur recommandation du Conseil, permanents;
  4. élire les Membres qui seront représentés au Conseil, conformément à l’art. 17;
  5. recevoir et examiner les rapports du Conseil et se prononcer sur toute question dont elle est saisie par lui;
  6. approuver le programme de travail de l’Organisation;
  7. voter le budget et déterminer le fonctionnement financier de l’Organisation, conformément à la partie XII;
  8. examiner les dépenses et approuver les comptes de l’Organisation;
  9. remplir les fonctions dévolues à l’Organisation, sous la réserve que l’Assemblée renverra au Conseil les questions visées aux par. a) et b) de l’art. 2 pour qu’il formule, à leur sujet, des recommandations ou propose des instruments appropriés; sous réserve en outre que tous instruments ou recommandations soumis par le Conseil à l’Assemblée et que celle-ci n’aura pas acceptés seront renvoyés au Conseil pour nouvel examen, accompagnés éventuellement des observations de l’Assemblée;
  10. recommander aux Membres l’adoption de règles et de directives relatives à la sécurité maritime, à la prévention de la pollution des mers par les navires, à la lutte contre cette pollution et à d’autres questions concernant les effets de la navigation maritime sur le milieu marin assignées à l’Organisation aux termes ou en vertu d’instruments internationaux, ou l’adoption d’amendements à ces règles et directives qui lui ont été soumis;
  11. prendre toute mesure qu’elle jugerait appropriée pour favoriser la coopération technique conformément aux dispositions de l’al. e) de l’art. 2, en tenant compte des besoins propres aux pays en développement;
  12. décider de réunir une conférence internationale ou de suivre toute autre procédure appropriée pour l’adoption des conventions internationales ou des amendements à des conventions internationales élaborés par le Comité de la sécurité maritime, le Comité juridique, le Comité de la protection du milieu marin, le Comité de la coopération technique ou par d’autres organes de l’Organisation;
  13. renvoyer au Conseil, pour examen ou décision, toute affaire de la compétence de l’Organisation, étant entendu, toutefois que la charge de faire des recommandations, prévue à l’al. j) du présent article, ne doit pas être déléguée.

 

PARTIE VI - LE CONSEIL

Art. 16 - Le Conseil se compose de quarante membres élus par l’Assemblée.

Art. 17 - En élisant les Membres du Conseil, l’Assemblée observe les principes suivants:

a) dix sont des Etats qui sont le plus intéressés à fournir des services internationaux de navigation maritime;

b) dix sont d’autres Etats qui sont le plus intéressés dans le commerce international maritime;

c) vingt sont des Etats qui n’ont pas été élus au titre des al. a) ou b) ci-dessus, qui ont des intérêts particuliers dans le transport maritime ou la navigation et dont l’élection garantit que toutes les grandes régions géographiques du monde sont représentées au Conseil.

Art. 18 - Les Membres représentés au Conseil, en vertu de l’art. 16, restent en fonction jusqu’à la clôture de la session ordinaire suivante de l’Assemblée. Les membres sortants sont rééligibles.

Art. 19 - a)  Le Conseil nomme son président et adopte son règlement intérieur, sauf dispositions contraires de la présente Convention.

b)  Vingt-six Membres du Conseil constituent le quorum.

c)  Le Conseil se réunit, après préavis d’un mois, sur convocation de son président ou à la demande d’au moins quatre de ses membres, aussi souvent qu’il peut être nécessaire à la bonne exécution de sa mission. Il se réunit à tout endroit qu’il juge approprié.

Art. 20 - Le Conseil, s’il examine une question qui intéresse particulièrement un membre de l’organisation, invite celui-ci à participer sans droit de vote, à ses délibérations.

Art. 21 - a)   e Conseil examine le projet de programme de travail et les prévisions budgétaires préparés par le Secrétaire général à la lumière des propositions du Comité de la sécurité maritime, du Comité juridique, du Comité de la protection du milieu marin, du Comité de la coopération technique et d’autres organes de l’Organisation et il en tient compte pour établir et soumettre à l’Assemblée le programme de travail et le budget de l’Organisation, eu égard à l’intérêt général et aux priorités de l’Organisation.

b)  Le Conseil reçoit les rapports, les propositions et les recommandations du Comité de la sécurité maritime, du Comité juridique, du Comité de la protection du milieu marin et du Comité de la coopération technique, ainsi que d’autres organes de l’Organisation. Il les transmet à l’Assemblée et, si l’Assemblée ne siège pas, aux Membres, pour information, en les accompagnant de ses observations et de ses recommandations.

c)  Le Conseil n’examine les questions relevant des art. 28, 33, 38 et 43 qu’après avoir consulté le Comité de la sécurité maritime, le Comité juridique, le Comité de la protection du milieu marin ou le Comité de la coopération technique suivant le cas.

Art. 22 - Le Conseil, avec l’approbation de l’Assemblée nomme le Secrétaire général. Le Conseil prend toutes dispositions utiles en vue de recruter le personnel nécessaire. Il fixe les conditions d’emploi du Secrétaire général et du personnel en s’inspirant le plus possible des dispositions prises par l’Organisation des Nations Unies et par ses institutions spécialisées.

Art. 23 - A chaque session ordinaire, le Conseil fait rapport à l’Assemblée sur les travaux accomplis par l’Organisation depuis la précédente session ordinaire.

Art. 24 - Le Conseil soumet à l’Assemblée les comptes de l’Organisation, accompagnés de ses observations et de ses recommandations.

Art. 25 - a)  Le Conseil peut conclure des accords ou prendre des dispositions concernant les relations avec les autres organisations, conformément aux dispositions de la Partie XV. Ces accords et ces dispositions seront soumis à l’approbation de l’Assemblée.

  1. Compte tenu des dispositions de la partie XV et des relations entretenues avec d’autres organismes par les comités respectifs en vertu des art. 28, 33 38 et 43, le Conseil assure entre les sessions de l’Assemblée les relations avec les autres organisations.

Art 26 - Entre les sessions de l’Assemblée, le Conseil exerce toutes les fonctions dévolues à l’Organisation, à l’exception de la charge de faire des recommandations qui résulte de l’al. j) de l’art. 15. En particulier, le Conseil coordonne les activités des organes de l’Organisation et peut apporter au programme de travail, dans la mesure strictement nécessaire, les modifications qui peuvent s’imposer pour assurer le bon fonctionnement de l’Organisation.

 

PARTIE VII - COMITÉ DE LA SÉCURITÉ MARITIME

Art. 27 - Le Comité de la sécurité maritime se compose de tous les Membres.

Art. 28  a)  Le Comité de la sécurité maritime examine toutes les questions qui relèvent de la compétence de l’Organisation, telles que les aides à la navigation maritime, la construction et l’équipement des navires, les questions d’équipage dans la mesure où elles intéressent la sécurité, les règlements destinés à prévenir les abordages, la manipulation des cargaisons dangereuses, la réglementation de la sécurité en mer, les renseignements hydrographiques, les journaux de bord et les documents intéressant la navigation maritime, les enquêtes sur les accidents en mer, le sauvetage des biens et des personnes ainsi que toutes autres questions ayant un rapport direct avec la sécurité maritime.

b)  Le Comité de la sécurité maritime prend toutes les mesures nécessaires pour mener à bien les missions que lui assigne la présente Convention, l’Assemblée ou le conseil, ou qui pourront lui être confiées dans le cadre du présent article aux termes ou en vertu de tout autre instrument international et qui pourront être acceptées par l’Organisation.

c)  Compte tenu des dispositions de l’art. 25, le Comité de la sécurité maritime, à la demande de l’Assemblée et du Conseil ou s’il le juge utile dans l’intérêt de ses propres travaux, maintient avec d’autres organismes des rapports étroits propres à promouvoir les buts de l’Organisation.

Art. 29 - Le Comité de la sécurité maritime soumet au Conseil :

  1. les propositions de règlements de sécurité ou d’amendements aux règlements de sécurité que le Comité a élaborées;
  2. les recommandations et les directives qu’il a élaborées,
  3. le rapport sur ses travaux depuis la dernière session du Conseil.

Art. 30 - Le Comité de la sécurité maritime se réunit au moins une fois par an. Il élit son Bureau une fois par an et adopte son règlement intérieur.

Art. 31 - Nonobstant toute disposition contraire de la présente Convention mais sous réserve des dispositions de l’art. 27, le Comité de la sécurité maritime, lorsqu’il exerce les fonctions qui lui ont été attribuées aux termes ou en vertu d’une convention internationale ou de tout autre instrument, se conforme aux dispositions pertinentes de cette convention ou de cet instrument, notamment pour les règles de procédure à suivre.

 

PARTIE VIII - COMITÉ JURIDIQUE

Art. 32 - Le Comité juridique se compose de tous les Membres.

Art. 33 - a)  Le Comité juridique examine toutes les questions juridiques qui relèvent de la compétence de l’Organisation.

b)  Le Comité juridique prend toutes les mesures nécessaires pour mener à bien les missions que lui assigne la présente Convention, l’Assemblée ou le Conseil, ou qui pourront lui être confiées dans le cadre du présent article aux termes ou en vertu de tout autre instrument international et qui pourront être acceptées par l’Organisation.

c)  Compte tenu des dispositions de l’art. 25, le Comité juridique à la demande de l’Assemblée et du conseil ou s’il le juge utile dans l’intérêt de ses propres travaux, maintient avec d’autres organismes des rapports étroits propres à promouvoir les buts de l’Organisation.

Art. 34  - Le Comité juridique soumet au Conseil:

  1. les projets de convention internationale ou les projets d’amendements aux conventions internationales qu’il a élaborés;
  2. le rapport sur ses travaux depuis la dernière session du Conseil.

Art. 35 - Le Comité juridique se réunit au moins une fois par an. Il élit son Bureau une fois par an et adopte son règlement intérieur.

 

PARTIE IX - COMITÉ DE LA PROTECTION DU MILIEU MARIN

Art. 36 - Nonobstant toute disposition contraire de la présente Convention mais sous réserve des dispositions de l’art. 32, le Comité juridique, lorsqu’il exerce les fonctions qui lui ont été attribuées aux termes ou en vertu d’une convention internationale ou de tout autre instrument, se conforme aux dispositions pertinentes de cette convention ou de cet instrument, notamment pour les règles de procédure à suivre.

Art. 37 - Le Comité de la protection du milieu marin se compose de tous les Membres.

Art 38 - Le Comité de la protection du milieu marin doit examiner toutes les questions qui relèvent de la compétence de l’Organisation dans le domaine de la prévention de la pollution des mers par les navires et de la lutte contre cette pollution, et plus particulièrement:

  1. exercer les fonctions conférées ou susceptibles d’être conférées à l’Organisation aux termes ou en vertu de conventions internationales visant à prévenir et à combattre la pollution par les navires, notamment en ce qui concerne l’adoption et la modification de règles ou d’autres dispositions, conformément aux dispositions desdites conventions;
  2. examiner les mesures propres à faciliter la mise en œuvre des conventions visées au par. a) ci-dessus;
  3. prendre les dispositions nécessaires en vue d’obtenir des données scientifiques, techniques et autres données pratiques sur la prévention de la pollution des mers par les navires et sur la lutte contre cette pollution pour les diffuser aux Etats, notamment aux pays en voie de développement; le cas échéant, faire des recommandations et élaborer des directives;
  4. favoriser, en tenant compte des dispositions de l’art. 25, la coopération avec les organismes régionaux exerçant des activités dans le domaine de la prévention de la pollution des mers par les navires et de la lutte contre cette pollution;
  5. examiner toutes autres questions du ressort de l’Organisation susceptibles de favoriser la prévention de la pollution des mers par les navires et la lutte contre cette pollution, et notamment la coopération avec d’autres organisations internationales sur des questions intéressant l’environnement; prendre les mesures opportunes à cet égard, en tenant compte des dispositions de l’art. 25.

Art. 39 - Le Comité de la protection du milieu marin soumet au Conseil:

  1. Les propositions de règlements sur la prévention de la pollution des mers par les navires et la lutte contre cette pollution ainsi que les propositions d’amendements à ces règlements que le Comité a élaborées;
  2. les recommandations et les directives qu’il a élaborées;
  3. le rapport sur ses travaux depuis la dernière session du Conseil.

Art. 40 - Le Comité de la protection du milieu marin se réunit au moins une fois par an. Il élit son Bureau une fois par an et adopte son règlement intérieur.

Art. 41 - Nonobstant toute disposition contraire de la présente Convention mais sous réserve des dispositions de l’art. 37, le Comité de la protection du milieu marin, lorsqu’il exerce les fonctions qui lui ont été attribuées aux termes ou en vertu d’une convention internationale ou de tout autre instrument, se conforme aux dispositions pertinentes de cette conforme aux dispositions pertinentes de cette convention ou de cet instrument, notamment pour les règles de procédure à suivre.

 

PARTIE X - COMITÉ DE LA COOPÉRATION TECHNIQUE

Art. 42 - Le Comité de la coopération technique se compose de tous les Membres.

Art. 43 - a)  Le Comité de la coopération technique examine, selon qu’il convient, toutes les questions qui relèvent de la compétence de l’Organisation en ce qui concerne l’exécution des projets de coopération technique financés par le programme pertinent des Nations Unies dont l’Organisation est l’agent d’exécution ou de coopération ou par des fonds d’affectation spéciale volontairement mis à la disposition de l’Organisation et toutes autres question liées aux activités de l’Organisation dans le domaine de la coopération technique.

b)  Le Comité de la coopération technique contrôle les travaux du Secrétariat dans le domaine de la coopération technique.

c)  Le Comité de la coopération technique s’acquitte des fonctions que lui assigne la présente Convention, l’Assemblée ou le Conseil, ou des missions qui peuvent lui être confiées dans le cadre du présent article aux termes ou en vertu de tout autre instrument international et qui peuvent être acceptées par l’organisation.

d)  Compte tenu des dispositions de l’art. 25, le Comité de la coopération technique, à la demande de l’Assemblée et du Conseil ou s’il le juge utile dans l’intérêt de ses propres travaux, maintient avec d’autres organismes des rapports étroits propres à promouvoir les buts de l’Organisation.

Art. 44 - Le Comité de la coopération technique soumet au Conseil:

a) les recommandations qu’il a élaborées;

b) le rapport sur ses travaux depuis la dernière session du conseil.

Art. 45 - Le Comité de la coopération technique se réunit au moins une fois par an. Il élit son Bureau une fois par an et adopte son règlement intérieur.

Art. 46 - Nonobstant toute disposition contraire de la présente Convention mais sous réserve des dispositions de l’art. 42, le Comité de la coopération technique, lorsqu’il exerce les fonctions qui lui ont été attribuées aux termes ou en vertu d’une convention internationale ou de tout autre instrument, se conforme aux dispositions pertinentes de cette convention ou de cet instrument, notamment pour les règles de procédure à suivre.

 

PARTIE XI  -SECRÉTARIAT

Art. 47 - Le Secrétariat comprend le Secrétaire général, ainsi que les autres membres du personnel que peut exiger l’Organisation. Le Secrétaire général est le plus haut fonctionnaire de l’Organisation et, sous réserve des dispositions de l’art. 22, il nomme le personnel mentionné ci-dessus.

Art. 48 - Le Secrétariat est chargé de tenir à jour toutes les archives nécessaires à l’accomplissement des tâches de l’Organisation, et de préparer, centraliser et distribuer les notes, documents, ordres du jour, procès-verbaux et renseignements utiles au travail de l’Organisation.

Art. 49 - Le Secrétaire général établit et soumet au Conseil les comptes annuels ainsi qu’un budget biennal indiquant séparément les prévisions correspondant à chaque année.

Art. 50 - Le Secrétaire général est chargé de tenir les membres au courant de l’activité de l’Organisation. Tout membre peut accréditer un ou plusieurs représentants qui se tiendront en rapport avec le Secrétaire général.

Art. 51 - Dans l’accomplissement de leurs devoirs, le Secrétaire général et le personnel ne sollicitent ou n’acceptent d’instructions d’aucun Gouvernement ni d’aucune autorité extérieure à l’Organisation. Ils s’abstiennent de tout acte incompatible avec leur situation de fonctionnaires internationaux et ne sont responsables qu’envers l’Organisation. Chaque membre de l’organisation s’engage à respecter le caractère exclusivement international des fonctions du Secrétaire général et du personnel et à ne pas chercher à les influencer dans l’exécution de leur tâche.

Art. 52 - Le Secrétaire général assume toutes les autres fonctions qui peuvent lui être assignées par la Convention, l’Assemblée ou le Conseil.

 

PARTIE XII - FINANCES

Art. 53 - Chaque membre prend à sa charge les appointements, les frais de déplacement et les autres dépenses de sa délégation aux réunions tenues par l’Organisation.

Art. 54 - Le Conseil examine les comptes et les prévisions budgétaires établis par le Secrétaire général et les soumet à l’Assemblée accompagnés de ses observations et de ses recommandations.

Art. 55 - a)  Sous réserve de tout accord pouvant être conclu entre l’Organisation et l’Organisation des Nations Unies, l’Assemblée examine et approuve les prévisions budgétaires.

b)  L’Assemblée répartit le montant des dépenses entre tous les membres selon un barème établi par elle, compte tenu des propositions du Conseil à ce sujet.

Art. 56 - Tout Membre qui ne remplit pas ses obligations financières vis-à-vis de l’organisation dans un délai d’un an à compter de la date de leur échéance n’a droit de vote ni à l’Assemblée, ni au Conseil, ni au Comité de la sécurité maritime, ni au Comité juridique, ni au Comité da la protection du milieu marin, ni au Comité de la coopération technique; l’Assemblée peut toutefois, si elle le désire, déroger à ces dispositions.

 

PARTIE XIII - VOTE

Art. 57 - Si le convention ou un accord international conférant des attributions à l’Assemblée, au Conseil, au Comité de la sécurité maritime, au Comité juridique, au Comité de la protection du milieu marin ou au Comité de la coopération technique n’en dispose pas autrement, le vote dans ces organes est régi par les dispositions suivantes:

  1. Chaque Membre dispose d’une voix.
  2. Les décisions sont prises à la majorité des Membres présents et votants, et, lorsqu’une majorité des deux tiers est requise, à une majorité des deux tiers des Membres présents.
  3. Aux fins de la présente Convention, l’expression «Membres présents et votants» signifie «Membres présents et exprimant un vote affirmatif ou négatif». Les Membres qui s’abstiennent sont considérés comme ne votant pas.

 

PARTIE XIV - SIÈGE DE L’ORGANISATION

Art. 58 - a)  Le siège de l’Organisation est établi à Londres.

b)  S’il est nécessaire, l’Assemblée peut, à la majorité des deux tiers, établir le siège de l’Organisation dans un autre lieu.

c)  Si le Conseil le juge nécessaire, l’Assemblée peut se réunir en tout lieu autre que le siège.

 

PARTIE XV - RELATIONS AVEC LES NATIONS UNIES ET LES AUTRES ORGANISATIONS

Art. 59 - Conformément à l’Art. 57 de la Charte, l’Organisation sera reliée à l’Organisation des Nations Unies au titre d’institution spécialisée dans le domaine de la navigation maritime et de ses effets sur le milieu marin. Les relations sont établies par un accord conclu avec l’Organisation des Nations Unies, en vertu de l’Art. 63 de la Charte et selon les dispositions de l’art. 25 de la Convention.

Art. 60 - S’il se présente des questions d’intérêt commun pour l’Organisation et une institution des Nations Unies, l’Organisation collaborera avec cette institution; elle procédera à l’examen de ces questions et prendra des mesures à leur sujet de concert avec cette institution.

Art. 61 - Pour toute question relevant de sa compétence, l’Organisation peut collaborer avec d’autres organisations intergouvernementales qui, sans être des institutions spécialisées des Nations Unies, ont des intérêts et des activités apparentés aux buts qu’elle poursuit.

Art. 62 - L’Organisation peut faire tous arrangements utiles en vue de conférer et de collaborer avec les organisations internationales non gouvernementales sur toutes les questions qui relèvent de sa compétence.

Art. 63 - Sous réserve d’approbation par l’Assemblée, à la majorité des deux tiers des voix, l’Organisation est autorisée à reprendre de toutes autres organisations internationales, gouvernementales ou non, les attributions, les ressources et les obligations de sa compétence qui lui seraient transférées en vertu d’accords internationaux ou ententes mutuellement satisfaisantes, conclus par les autorités compétentes des organisations intéressées. L’Organisation pourra également assumer toutes les fonctions administratives de sa compétence, qui ont été confiées à un Gouvernement en vertu d’un instrument international.

 

PARTIE XVI - CAPACITÉS JURIDIQUES, PRIVILÈGES ET IMMUNITÉS

Art. 64 - La capacité juridique ainsi que les privilèges et immunités qui seront reconnus à l’Organisation ou qui seront accordés en raison de son existence sont définis dans la Convention générale sur les privilèges et immunités des institutions spécialisées approuvés par l’Assemblée générale des Nations Unies le 21 novembre 1947, et sont régis par elle. Réserve est faite des modifications qui peuvent être apportées par le texte final (ou révisé) de l’Annexe approuvée par l’Organisation, conformément aux sections 36 et 38 de la susdite Convention générale.

Art. 65 - Chaque membre s’engage à appliquer les dispositions de l’Annexe II de la présente Convention, tant qu’il n’a pas adhéré à ladite Convention générale en ce qui concerne l’Organisation.

 

PARTIE XVII - AMENDEMENTS

Art. 66 - Les textes des projets d’amendements à la Convention sont communiqués aux Membres par le Secrétaire général six mois au moins avant qu’ils ni soient soumis à l’examen de l’Assemblée. Les amendements sont adoptés par l’Assemblée à la majorité des deux tiers des voix. Douze mois après son approbation par les deux tiers des Membres de l’Organisation, non compris les Membres associés, chaque amendement entre en vigueur pour tous les Membres. Si, dans un délai de 60 jours à compter du début de cette période de douze mois, un Membre donne notification de son retrait de l’Organisation en raison d’un amendement, le retrait prend effet, nonobstant les dispositions de l’art. 58, à la date à laquelle l’amendement entre en vigueur.

Art. 67 - Tout amendement adopté dans les conditions prévues à l’art. 66 est déposé auprès du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, qui en communique sans délai le texte à tous les membres.

Art. 68 - Les déclarations ou acceptations prévues par l’art. 66 sont signifiées par la communication d’un instrument au Secrétaire général, en vue du dépôt auprès du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies. Le Secrétaire général informe les membres de la réception dudit instrument et de la date à laquelle l’amendement entrera en vigueur.

 

PARTIE XVIII - INTERPRÉTATION

Art. 69 - Tout différend ou toute question surgissant à propos de l’interprétation ou de l’application de la Convention est soumis à l’Assemblée pour règlement ou réglé de toute autre manière dont les parties au différend peuvent convenir. Aucune disposition du présent article ne porte atteinte au droit, pour tout organe de l’Organisation, de régler un tel différend ou une telle question qui surgirait pendant la durée de son mandat.

Art. 70 - Toute question de droit qui ne peut être réglée par les moyens indiqués à l’art. 69 est portée, par l’Organisation, devant la Cour internationale de Justice, pour avis consultatif, conformément à l’Art. 96 de la Charte des Nations Unies.

 

PARTIE XIX - DISPOSITIONS DIVERSES

Art. 71 Signature et acceptation

Sous réserve des dispositions de la Partie III, la présente Convention restera ouverte pour la signature ou l’acceptation et les Etats pourront devenir parties à la Convention par:

  1. La signature sans réserve quant à l’acceptation;
  2. La signature, sous réserve d’acceptation, suivie d’acceptation; ou
  3. L’acceptation.

L’acceptation s’effectue par le dépôt d’un instrument entre les mains du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.

Art. 72 Territoires

  1. Les membres peuvent à tout moment déclarer que leur participation à la Convention entraîne celle de l’ensemble, d’un groupe ou d’un seul des territoires dont ils assurent les relations internationales.
  2. La présente Convention ne s’applique pas aux territoires dont les membres assurent les relations internationales que si une déclaration à cet effet a été faite en leur nom conformément aux dispositions du paragraphe a du présent article.
  3. Toute déclaration faite conformément au paragraphe a du présent article est communiquée au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, lequel en envoie copie à tous les Etats invités à la Conférence maritime des Nations Unies ainsi qu’à tous autres Etats qui seront devenus Membres.
  4. Dans les cas où, en vertu d’un accord de tutelle, l’Organisation des Nations Unies est l’Autorité chargée de l’administration de certains territoires, l’Organisation des Nations Unies peut accepter la Convention au nom de l’un, de plusieurs ou de la totalité de ses Territoires sous tutelle, conformément à la procédure indiquée à l’art. 71.

 Art. 73 Retrait

  1. Les membres peuvent se retirer de l’Organisation après notification écrite au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies. Celui-ci en avise aussitôt les autres membres et le Secrétaire général de l’Organisation. La notification de retrait peut intervenir à tout moment après l’expiration d’une période de douze mois à compter de la date d’entrée en vigueur de la Convention. Le retrait prend effet douze mois après la date à laquelle la notification écrite parvient au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.
  2. L’application de la Convention aux territoires ou groupes de territoires visés à l’art. 72 peut prendre fin à tout moment par notification écrite adressée au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies par le membre chargé de leurs relations extérieures ou par les Nations Unies, s’il s’agit d’un Territoire sous tutelle dont l’administration relève des Nations Unies. Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies en avise aussitôt tous les membres et le Secrétaire général de l’Organisation. La notification prend effet douze mois après la date à laquelle elle parvient au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.

 

PARTIE XX - ENTRÉE EN VIGUEUR

Art. 74 - La présente Convention entrera en vigueur lorsque vingt et une nations dont sept devront posséder chacune un tonnage global au moins égal à un million de tonneaux de jauge brute, y auront adhéré, conformément aux dispositions de l’art. 71.

Art. 75- Tous les Etats invités à la Conférence maritime des Nations Unies et tous les autres Etats qui seront devenus Membres seront informés par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies de la date à laquelle chaque Etat deviendra partie à la Convention, ainsi que la date à laquelle la Convention entrera en vigueur.

Art. 76 - La présente Convention, dont les textes anglais, français et espagnol font également foi, sera déposée auprès du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies qui en fera parvenir des copies certifiées conformes à chacun des Etats invités à la Conférence maritime des Nations Unies, ainsi qu’à tous les autres Etats qui seront devenus Membres.

Art. 77- L’Organisation des Nations Unies est autorisée à enregistrer la Convention dès qu’elle entrera en vigueur.

En foi de quoi, les soussignés, dûment autorisés à cet effet par leurs Gouvernements respectifs, ont signé la Convention.

Fait à Genève, le 6 mars 1948

Les modifications de la Conventions de l’Organisation Maritime Internationale - OMI

2004

Convention internationale de 2004 pour le contrôle et la gestion des eaux de ballast. 

2001

Convention internationale de 2001 sur la responsabilité civile pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures de soute.

2001

Convention internationale de 2001 sur le contrôle des systèmes antisalissure nuisibles. 

1996

Convention de 1976 sur la limitation de la responsabilité en matière de créances maritimes et son Protocole de 1996.

1996

Convention internationale de 1996 sur la responsabilité et l’indemnisation pour les dommages lies au transport par mer de substances nocives et potentiellement dangereuses (HNS). 

1990

Convention internationale de 1990 sur la préparation, la lutte  et la coopération en matière de pollution par les hydrocarbures (Convention OPRC).

1989

Convention internationale de 1989 sur l’assistance. 

1988

La Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, 1974 y compris ses protocoles de 1978 et 1988 (Convention SOLAS).  Vise la protection de la vie humaine en réglementant les aspects de sécurité de la construction des navires, y compris les règles sur la navigation, la prévention des incendies et la prévention de la pollution.

1988

Convention internationale de 1966 sur les lignes de charge et son Protocole de 1988.  Concerne les limites de charge pour empêcher une surcharge qui se solderait par des accidents.  Les dispositions relatives aux accidents sont les mêmes que celles qui relèvent de la Convention SOLAS.

1988

Convention de 1988 pour la répression d'actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime. Elle a élaboré des mesures pour empêcher des actes illicites qui menacent la sécurité des navires et celle des passagers et des équipages.

1979

Convention internationale de 1979 sur la recherche et le sauvetage maritimes (SAR).  Jette les bases techniques et juridiques d’un plan international de recherche et de sauvetage qui facilite la coopération dans le domaine des opérations de sauvetage.

1978

La Convention internationale de 1973 pour la prévention de la pollution par les navires telle que modifiée par le Protocole de 1978 y relatif (MARPOL 73/78).  Elle contient deux annexes obligatoires sur la pollution par les hydrocarbures et le transport de substances liquides nocives.  Ses trois autres annexes n’ont pas force obligatoire et couvrent les règles relatives à la  prévention de la pollution par des substances nuisibles transportées en mer par colis, à la prévention de la pollution par les eaux usées des navires et à la prévention de la pollution par les ordures de navires.  Le Protocole MARPOL de 1997 introduit une nouvelle Annexe VI sur les règles relatives à la  prévention de la pollution de l’atmosphère par les navires. 

1978

Convention internationale de 1978 sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille (Convention STCW) élaborée conjointement par l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’OMI.  Inclut des aspects de la protection de l’environnement ainsi que de la sauvegarde des vies et des biens.

1976

Convention portant création en 1976 de l’Organisation internationale de télécommunications maritimes par satellites (IMMARSAT).  Améliore les communications maritimes, contribuant ainsi à améliorer les communications en cas de détresse et de sécurité de vie en mer (safety of life at sea communications), l’efficacité et la gestion des navires, les services publics de correspondance maritime et les moyens de radio détermination.

1972

Convention sur le règlement international de 1972 pour prévenir les abordages en mer (COLREG).  Contient la plupart des règles de navigation, s’appliquant à tous les navires en haute mer et dans toutes les eaux y reliées qui sont navigables par les navires.

1972

Convention internationale de 1972 sur la sécurité des conteneurs

1971

L’Accord de 1971 sur les navires à passagers qui effectuent des transports spéciaux

1971

Convention internationale de 1971 portant création d’un Fonds international d’indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures (FUND).  Fournit une indemnisation pour les dommages dus à la pollution dans la mesure où la protection conférée par la Convention de 1969 sur la responsabilité civile est insuffisante

1969

Convention internationale de 1969 sur le jaugeage des navires

1969

Convention internationale de 1969 sur la responsabilité civile pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures (Convention CLC).  Requiert une assurance complète pour tous les navires qui entrent dans les ports des Etats membres, y compris les navires en visite qui ne battent pas pavillon d’un Etat membre.

1965

Convention de 1965 visant à faciliter le trafic maritime international.  Empêche les retards inutiles du trafic maritime grâce à l’uniformité des formalités de procédure.

1954

La Convention internationale de 1954 pour la prévention de la pollution des eaux de mer par les hydrocarbures (OILPOL) interdisant le rejet délibéré de mélanges d’hydrocarbures dans une zone désignée à 75 km de la terre. Elle a été remplacée par la Convention MARPOL. 

 

 Annexe I[1]

Annexe II (Mentionnée à l'art. 65)

Capacité juridique, privilèges et immunités

Tant qu'ils n'auront pas adhéré à la Convention générale sur les privilèges et immunités des institutions spécialisées, en ce qui concerne l'organisation, les Membres appliqueront à l'Organisation ou à l'égard de celle-ci les dispositions suivantes relatives à la capacité juridique, aux privilèges et aux immunités.

Section 1

L'Organisation jouit sur le territoire de chacun de ses membres, de la capacité juridique nécessaire à la réalisation de ses buts et à l'exercice de ses fonctions.

Section 2

  1. L'organisation jouit, sur le territoire de chacun de ses membres, des privilèges et immunités nécessaires à la réalisation de ses buts et à l'exercice de ses fonctions.
  2. Les représentants des membres, y compris les suppléants, les conseillers, les fonctionnaires et les employés de l'Organisation jouissent également des privilèges et immunités nécessaires à l'exercice, en toute indépendance, des fonctions qu'ils assument au sein de l'Organisation.

Section 3

Pour l'application des dispositions des sections 1 et 2 de la présente Annexe, les membres se conformeront, dans la mesure du possible, aux clauses types de la Convention générale sur les privilèges et immunités des institutions spécialisées.

 

 

 Champ d'application le 2 juin 20148

 

Etats parties

Ratification, Adhésion (A), Signature sans réserve de ratification (Si)

Entrée en vigueur

         
         

Afrique du Sud

28 février

1995

28 février

1995

Albanie

24 mai

1993

24 mai

1993

Algérie

31 octobre

1963

31 octobre

1963

Allemagne

  7 janvier

1959 Si

  7 janvier

1959

Angola

  6 juin

1977

  6 juin

1977

Antigua-et-Barbuda

13 janvier

1986

13 janvier

1986

Arabie Saoudite

25 février

1969

25 février

1969

Argentine

18 juin

1953

17 mars

1958

Australie

13 février

1952

17 mars

1958

Autriche

  2 avril

1975

  2 avril

1975

Azerbaïdjan

15 mai

1995

15 mai

1995

Bahamas

22 juillet

1976

22 juillet

1976

Bahreïn

22 septembre

1976

22 septembre

1976

Bangladesh

27 mai

1976

27 mai

1976

Barbade

  7 janvier

1970

  7 janvier

1970

Belgique

  9 août

1951

17 mars

1958

Belize

13 septembre

1990

13 septembre

1990

Bénin

19 mars

1980

19 mars

1980

Bolivie

  6 juillet

1987

  6 juillet

1987

Bosnie et Herzégovine

16 juillet

1993

16 juillet

1993

Brésil

  4 mars

1963

  4 mars

1963

Brunéi

31 décembre

1984

31 décembre

1984

Bulgarie

  5 avril

1960

  5 avril

1960

Cambodge*

  3 janvier

1961

  3 janvier

1961

Cameroun

  1er mai

1961

  1er mai

1961

Canada

15 octobre

1948

17 mars

1958

Cap-Vert

24 août

1976

24 août

1976

Chili

17 février

1972

17 février

1972

Chine

1er mars

1973

1er mars

1973

  Hong Konga

  1er juillet

1997

  1er juillet

1997

  Macaob

19 décembre

1999

19 décembre

1999

Chypre

21 novembre

1973

21 novembre

1973

Colombie

19 novembre

1974

19 novembre

1974

Comores

  3 août

2001

  3 août

2001

Congo (Brazzaville)

  5 septembre

1975

  5 septembre

1975

Congo (Kinshasa)

16 août

1973

16 août

1973

Corée (Nord)

16 avril

1986

16 avril

1986

Corée (Sud)

10 avril

1962

10 avril

1962

Costa Rica

  4 mars

1981

  4 mars

1981

Côte d'Ivoire

  4 novembre

1960

  4 novembre

1960

Croatie

  8 juillet

1992

  8 juillet

1992

Cuba*

  6 mai

1966

  6 mai

1966

Danemark*

  3 juin

1959

  3 juin

1959

  Iles Féroé

18 décembre

2002

18 décembre

2002

Djibouti

20 février

1979

20 février

1979

Dominique

18 décembre

1979

18 décembre

1979

Egypte

17 mars

1958

17 mars

1958

El Salvador

12 février

1981

12 février

1981

Emirats arabes unis

  4 mars

1980

  4 mars

1980

Equateur*

12 juillet

1956

17 mars

1958

Erythrée

31 août

1993

31 août

1993

Espagne*

23 janvier

1962

23 janvier

1962

Estonie

31 janvier

1992

31 janvier

1992

Etats-Unis*

17 août

1950

17 mars

1958

Ethiopie

  3 juillet

1975

  3 juillet

1975

Fidji

14 mars

1983

14 mars

1983

Finlande*

21 avril

1959

21 avril

1959

France

  9 avril

1952

17 mars

1958

Gabon

  1er avril

1976

  1er avril

1976

Gambie

11 janvier

1979

11 janvier

1979

Géorgie

22 juin

1993

22 juin

1993

Ghana

  6 juillet

1959

  6 juillet

1959

Grèce*

31 décembre

1958

31 décembre

1958

Grenade

  3 décembre

1999

  3 décembre

1998

Guatemala

16 mars

1983

16 mars

1983

Guinée

  3 décembre

1975

  3 décembre

1975

Guinée équatoriale

  6 septembre

1972

  6 septembre

1972

Guinée-Bissau

  6 décembre

1977

  6 décembre

1977

Guyana

13 mai

1980

13 mai

1980

Haïti

23 juin

1953

17 mars

1958

Honduras

23 août

1954

17 mars

1958

Hongrie

10 juin

1970

10 juin

1970

Iles Cook

18 juillet

2008

18 juillet

2008

Iles Marshall

26 mars

1998

26 mars

1998

Inde*

  6 janvier

1959

  6 janvier

1959

Indonésie*

18 janvier

1961

18 janvier

1961

Iran

  2 janvier

1958

17 mars

1958

Iraq*

28 août

1973

28 août

1973

Irlande

26 février

1951

17 mars

1958

Islande*

  8 novembre

1960

  8 novembre

1960

Israël

24 avril

1952

17 mars

1958

Italie

28 janvier

1957

17 mars

1958

Jamaïque

11 mai

1976

11 mai

1976

Japon

17 mars

1958

17 mars

1958

Jordanie

  9 novembre

1973

  9 novembre

1973

Kazakhstan

11 mars

1994

11 mars

1994

Kenya

22 août

1973

22 août

1973

Kiribati

28 octobre

2003

28 octobre

2003

Koweït

  5 juillet

1960

  5 juillet

1960

Lettonie

  1er mars

1993

  1er mars

1993

Liban

  3 mai

1966

  3 mai

1966

Libéria

  6 janvier

1959

  6 janvier

1959

Libye

16 février

1970

16 février

1970

Lituanie

  7 décembre

1995

  7 décembre

1995

Luxembourg

14 février

1991 A

14 février

1991

Macédoine

13 octobre

1993

13 octobre

1993

Madagascar

  8 mars

1961

  8 mars

1961

Malaisie*

17 juin

1971

17 juin

1971

Malawi

19 janvier

1989

19 janvier

1989

Maldives

31 mai

1967

31 mai

1967

Malte

22 juin

1966 Si

22 juin

1966

Maroc*

30 juillet

1962

30 juillet

1962

Maurice

18 mai

1978

18 mai

1978

Mauritanie

  8 mai

1961

  8 mai

1961

Mexique*

21 septembre

1954

17 mars

1958

Moldova

12 décembre

2001

12 décembre

2001

Monaco

22 décembre

1989

22 décembre

1989

Mongolie

11 décembre

1996

11 décembre

1996

Monténégro

10 octobre

2006

10 octobre

2006

Mozambique

17 janvier

1979

17 janvier

1979

Myanmar

  6 juillet

1951

17 mars

1958

Namibie

27 octobre

1994

27 octobre

1994

Népal

31 janvier

1979

31 janvier

1979

Nicaragua

17 mars

1982

17 mars

1982

Nigéria

15 mars

1962

15 mars

1962

Norvège*

29 décembre

1958

29 décembre

1958

Nouvelle-Zélande

  9 novembre

1960

  9 novembre

1960

Oman

30 janvier

1974

30 janvier

1974

Ouganda

30 juin

2009

30 juin

2009

Pakistan

21 novembre

1958

21 novembre

1958

Palaos

  8 septembre

2011

  8 septembre

2011

Panama

31 décembre

1958

31 décembre

1958

Papouasie-Nouvelle-Guinée

  6 mai

1976

  6 mai

1976

Paraguay

15 mars

1993

15 mars

1993

Pays-Bas

31 mars

1949

17 mars

1958

  Arubac

  1er janvier

1986

  1er janvier

1986

  Curaçao

  3 octobre

1949

17 mars

1958

  Partie caraïbe (Bonaire, Sint Eustatius et Saba)

  3 octobre

1949

17 mars

1958

  Sint Maarten

  3 octobre

1949

17 mars

1958

Pérou

15 avril

1968

15 avril

1968

Philippines

  9 novembre

1964

  9 novembre

1964

Pologne*

16 mars

1960

16 mars

1960

Portugal*

17 mars

1976

17 mars

1976

Qatar

19 mai

1977

19 mai

1977

République dominicaine

25 août

1953

17 mars

1958

République tchèque

18 juin

1993

18 juin

1993

Roumanie

28 avril

1965

28 avril

1965

Royaume-Uni

14 février

1949

17 mars

1958

Russie

24 décembre

1958

24 décembre

1958

Sainte-Lucie

10 avril

1980

10 avril

1980

Saint-Kitts-et-Nevis

  8 octobre

2001

  8 octobre

2001

Saint-Marin

12 mars

2002

12 mars

2002

Saint-Vincent-et-les Grenadines

29 avril

1981

29 avril

1981

Salomon, Iles

27 juin

1988

27 juin

1988

Samoa

25 octobre

1996

25 octobre

1996

Sao Tomé-et-Principe

  9 juillet

1990

  9 juillet

1990

Sénégal

  7 novembre

1960

  7 novembre

1960

Serbie

11 décembre

2000

11 décembre

2000

Seychelles

13 juin

1978

13 juin

1978

Sierra Leone

14 mars

1973

14 mars

1973

Singapour

17 janvier

1966

17 janvier

1966

Slovaquie

24 mars

1993

24 mars

1993

Slovénie

10 février

1993

10 février

1993

Somalie

  4 avril

1978

  4 avril

1978

Soudan

  5 juillet

1974

  5 juillet

1974

Sri Lanka

  6 avril

1972

  6 avril

1972

Suède*

27 avril

1959

27 avril

1959

Suisse*

20 juillet

1955

17 mars

1958

Suriname

14 octobre

1976

14 octobre

1976

Syrie

28 janvier

1963

28 janvier

1963

Tanzanie

  8 janvier

1974

  8 janvier

1974

Thaïlande

20 septembre

1973

20 septembre

1973

Timor-Leste

10 mai

2005

10 mai

2005

Togo

20 juin

1983

20 juin

1983

Tonga

23 février

2000

23 février

2000

Trinité-et-Tobago

27 avril

1965

27 avril

1965

Tunisie

23 mai

1963

23 mai

1963

Turkménistan

26 août

1993

26 août

1993

Turquie*

25 mars

1958

25 mars

1958

Tuvalu

19 mai

2004

19 mai

2004

Ukraine

28 mars

1994

28 mars

1994

Uruguay

10 mai

1968 Si

10 mai

1968

Vanuatu

21 octobre

1986

21 octobre

1986

Venezuela

27 octobre

1975

27 octobre

1975

Vietnam

12 juin

1984

12 juin

1984

Yémen

14 mars

1979

14 mars

1979

Zimbabwe

16 août

2005

16 août

2005

         
         

 

*RESERVES ET DECLARATIONS, VOIR CI-APRES

 
  • Du 7 juin 1967 au 30 juin 1997, la Convention était applicable à Hong Kong sur la base d'une déclaration d'extension territoriale du Royaume-Uni. A partir du 1er juillet 1997, Hong Kong est devenue une Région administrative spéciale (RAS) de la République populaire de Chine. En vertu de la déclaration chinoise du 19 décembre 1984, la Convention est également applicable à la RAS Hong Kong à partir du 1er juillet 1997.
  • Du 2 février 1990 au 19 décembre 1999, la Convention était applicable à Macao sur la base d'une déclaration d'extension territoriale du Portugal. A partir du 20 décembre 1999, Macao est devenue une Région administrative spéciale (RAS) de la République populaire de Chine. En vertu de la déclaration chinoise du 13 avril 1987, la Convention est également applicable à la RAS Macao à partir du 20 décembre 1999
  • Au 1er janvier 1986 l'île d'Aruba, qui faisait partie des Antilles néerlandaises, a acquis son autonomie interne au sein du Royaume des Pays-Bas. Ce changement n'affecte que le fonctionnement des relations constitutionnelles internes au sein du Royaume.
         
         

RESERVES ET DECLARATIONS

Cambodge

Le Gouvernement Royal du Cambodge, en acceptent la Convention portant création de l'Organisation intergouvernementale consultative de la navigation maritime, déclare que les mesures qu'il a adoptées ou pourrait adopter en vue d'encourager ou d'aider sa marine marchande nationale et des entreprises nationales de transports maritimes (telles que, par exemple, le financement de compagnies nationales de navigation maritime par l'octroi de prêts à des taux d'intérêts raisonnables ou même privilégiés, ou l'attribution aux navires cambodgiens des cargaisons appartenant au Gouvernement Royal ou contrôlées par lui, ou le fait de réserver le cabotage à la marine marchande nationale) ainsi que toutes autres dispositions qu'il pourrait prendre en vue de favoriser le développement de la marine marchande cambodgienne, sont compatibles avec les buts de l'Organisation intergouvernementale consultative de la navigation maritime, tels qu'ils sont définis à l'art. 1, b, de la Convention.

En conséquence, le Gouvernement Royal procéderait à un nouvel examen, avant leur mise en application, de toutes recommandations que cette Organisation pourrait adopter en la matière.

Le Gouvernement Royal déclare en outre que son acceptation de la Convention susmentionnée n'a pas et n'aura pas pour effet de modifier ou d'amender de quelque manière que ce soir la législation en vigueur dans le territoire du Royaume du Cambodge.

Cuba

En acceptant la convention relative à la création d'une organisation intergouvernementale consultative de la navigation maritime, le Gouvernement révolutionnaire de la République de Cuba déclare que sa législation actuelle, qui contient les dispositions voulues pour encourager et développer sa marine marchande, est conforme aux buts généraux de l'Organisation intergouvernementale consultative de la navigation maritime, définis à l'art. 1, b, de la Convention. Par conséquent, toute recommandation à ce sujet qui viendrait à être adoptée par l'Organisation sera réexaminée par le Gouvernement cubain compte tenu de sa politique nationale en la matière.

Danemark

Le Gouvernement danois approuve le programme de travail adopté à la première Assemblée de l'Organisation en janvier 1959 et estime que c'est dans les domaines technique et nautique que l'Organisation peut contribuer au développement du commerce et de la navigation maritimes dans le monde.

Si l'Organisation venait à s'occuper de question revêtant un caractère purement commercial ou économique, le Gouvernement danois pourrait être amené à invoquer les dispositions de l'art. 59 de la Convention, relatif au retrait des membres de l'Organisation.

Equateur

Le Gouvernement équatorien déclare que les mesures protectionnistes adoptées en ce qui concerne sa marine marchande nationale et la flotte marchande de la Grande Colombie (Flotta Mercante Grancolombiana), dont les navires sont considérés comme équatoriens du fait de la participation que le Gouvernement Equatorien possède dans ladite flotte, ont uniquement pour objet de favoriser le développement de la marine marchande nationale et de la flotte marchande de la Grande Colombie et sont conformes aux buts de l'Organisation maritime intergouvernementale, tels qu'ils sont définis à l'art. 1, b, de la Convention. En conséquence, le Gouvernement équatorien examinera à nouveau toutes recommandations que l'Organisation pourra formuler à ce sujet.

Espagne

… l'Organisation maritime consultative intergouvernementale ne pourra étendre son action à des questions d'ordre économique ou commercial et devra se limiter à l'examen des questions de caractère technique.

Etats-Unis d’Amérique

Etant entendu qu'aucune des dispositions de la Convention relative à la création d'une Organisation intergouvernementale consultative de la navigation maritime ne vise à modifier la législation nationale concernant les pratiques commerciales restrictives, il est déclaré par la présente que la ratification de la Convention par le Gouvernement des Etats-Unis n'a et n'aura pas pour effet de changer ou de modifier en aucune façon l'application des lois des Etats-Unis dirigées contre les trusts.

Finlande

Déclaration analogue à celle du Danemark.

Grèce

Déclaration analogue à celle du Danemark.

Inde

En acceptant la Convention relative à la création d'une Organisation intergouvernementale consultative de la navigation maritime, le Gouvernement indien déclare que toutes mesures qu'il pourrait adopter ou avoir adoptées en vue d'encourager et d'aider sa marine marchande nationale et ses entreprises nationales de transports maritimes (telles que, par exemple, le financement de compagnies nationales de navigation maritime par l'octroi de prêts à des taux d'intérêt raisonnables ou même privilégiés, ou l'attribution aux navires indiens des cargaisons appartenant au Gouvernement ou contrôlées par lui, ou encore le fait de réserver le cabotage à la marine marchande nationale) ainsi que toutes autres dispositions que le Gouvernement indien pourrait prendre, à seule fin de favoriser le développement de la marine marchande indienne, sont compatibles avec les buts de l'organisation intergouvernementale consultative de la navigation maritime, tels qu'ils sont définis à l'art. 1, par. b, de la Convention. En conséquence, toutes recommandations que l'Organisation pourrait adopter en la matière seront sujettes à un nouvel examen de la part du Gouvernement indien. Le Gouvernement indien déclare expressément, en outre, que son acceptation de la Convention susmentionnée n'a pas et n'aura pas pour effet de modifier ou d'amender de quelque manière que ce soit la législation en vigueur dans les territoires de la République de l'Inde.

Indonésie

En acceptant la Convention, le Gouvernement de la République d'Indonésie déclare que c'est dans le domaine des questions techniques et nautiques que l'Organisation peut contribuer au développement de la navigation et du commerce maritimes dans le monde.

Quant aux questions de nature purement commerciale ou économique, le Gouvernement estime que l'assistance et l'encouragement aux entreprises de marine marchande du pays pour l'expansion de son commerce intérieur et extérieur et en vue de sa sécurité correspondent aux buts de l'Organisation tels qu'ils sont définis à l'art. 1, b, de la Convention.

En conséquence, l'acceptation n'aura jamais pour effet d'altérer ou de modifier de quelque façon que ce soit la législation en vigueur dans la République d'Indonésie et toute recommandation qui serait adoptée par l'Organisation à cet égard devra être réexaminée par le Gouvernement de la République d'Indonésie.

Irak

L'Irak déclare que les dispositions du par. b) de l'article premier ne sont pas incompatibles avec les mesures adoptées par l'Irak, soit en vue d'encourager et d'aider ses compagnies nationales de navigation maritime, telles que l'octroi de prêts, le transport de marchandises déterminées à bord de navires de charge battant son pavillon, l'utilisation de la marine marchande nationale pour le cabotage, soit en vue de développer et d'accroître la flotte ou les transports maritimes à l'échelon national.

Islande

… l'Islande se réserve le droit de revenir sur sa ratification s'il était décidé par la suite d'étendre la compétence de l'OMCI à des questions de nature purement commerciale ou financière.

… l'Islande accorde une grande importance à la validité réelle de l'art. 59 de la Convention, concernant le retrait.

Malaisie

En acceptant la convention relative à la création d'une Organisation maritime consultative intergouvernementale, le Gouvernement malaisien déclare que toutes mesures qu'il pourrait adopter en vue d'encourager et d'aider sa marine marchande nationale et ses entreprises nationales de transport maritime (par exemple, telles que le financement de compagnies nationales de navigation maritime par l'octroi de prêts à des taux d'intérêts raisonnables ou même privilégiés, ou l'attribution aux navires malaisiens des cargaisons appartenant au Gouvernement ou contrôlées par lui, ou encore le fait de réserver le cabotage à la marine marchande nationale) ainsi que toutes autres dispositions que le Gouvernement malaisien pourrait prendre, à seule fin de favoriser le développement de la marine marchande malaisienne, sont compatibles avec les buts de l'Organisation intergouvernementale consultative de la navigation maritime, tels qu'ils sont définis à l'art. 1b, de la convention. En conséquence, toutes recommandations que l'Organisation pourrait adopter en la matière seront sujettes à un nouvel examen de la part du Gouvernement malaisien. Le Gouvernement malaisien déclare expressément, en outre, que son acceptation de la convention susmentionnée n'a pas et n'aura pas pour effet de modifier ou d'amender de quelque manière que ce soit la législation en vigueur en Malaisie.

Maroc

En devenant membre de l'Organisation, le Gouvernement du Royaume du Maroc tient à déclarer qu'il n'accepte pas l'idée d'un élargissement éventuel des activités de l'Organisation qui, du domaine purement technique et nautique, seraient étendues à des questions de caractère économique et commercial, ainsi qu'il est prévu aux al. b et c de l'art. 1 de la convention relative à la création d'une Organisation intergouvernementale consultative de la navigation maritime. Dans l'éventualité d'un tel élargissement des activités de l'Organisation, le Gouvernement du Royaume du Maroc se réserve le droit de reconsidérer sa position compte tenu de la situation qui en résulterait, et pourrait être amené notamment à invoquer les dispositions de l'art. 59 de la Convention relatives au retrait des Membres de l'Organisation.

Mexique

le Gouvernement des Etats-Unis du Mexique, en adhérant à la Convention relative à la création d'une Organisation intergouvernementale consultative de la navigation maritime, considère qu'aucune disposition de ladite Convention ne vise à modifier les législations nationales touchant les pratiques commerciales restrictives et déclare expressément que l'adhésion du Mexique à cet instrument n'a pas et n'aura pas pour effet de modifier en quoi que ce soit l'application des lois contre les monopoles en vigueur sur le territoire de la République mexicaine.

Norvège

Déclaration analogue à celle du Danemark.

Pologne

En acceptant la Convention relative à la création d'une Organisation intergouvernementale consultative de la navigation maritime, signée à Genève le 6 mars 1948, le Gouvernement de la République populaire de Pologne déclare qu'il approuve le programme de travail de l'Organisation adopté par l'Assemblée lors de sa première session, tenue en janvier 1959.

Le Gouvernement de la République populaire de Pologne estime que c'est dans les domaines technique et nautique que l'Organisation doit contribuer au développement du commerce et de la navigation maritimes dans le monde.

Suède

Déclaration analogue à celle du Danemark.

Suisse

A l'occasion du dépôt de son instrument de ratification de la convention relative à la création d'une Organisation maritime (IMCO), la Suisse fait la réserve générale, que sa collaboration à l'IMCO, notamment en ce qui concerne les relations de cette organisation avec l'Organisation des Nations Unies, ne peut dépasser le cadre que lui assigne sa position d'Etat perpétuellement neutre. C'est dans le sens de cette réserve générale qu'elle formule une réserve particulière, tant à l'égard du texte de l'art. VI, tel qu'il figure dans l'accord, actuellement à l'état de projet entre l'IMCO et l'ONU, qu'à l'égard de toute clause analogue qui pourrait remplacer ou compléter cette disposition, dans ledit accord ou dans un autre arrangement.

Turquie

… l'acceptation n'aura aucun effet sur les dispositions de lois turques concernant le cabotage et le monopole.

 


[1] Sans objet. Voir actuellement les articles 16 et17 de la convention.